La quatrième fée de Brigitte Guilbau


La quatrième fée
Auteur : Brigitte Guilbau
Editions : Lilys
Pages : 198
Prix : 15€

Quatrième de couverture :
Une légende vietnamienne raconte l’histoire de trois fées.
La première veille sur l’embryon, le fœtus et la mère pour leur donner force et vigueur pendant la grossesse.
La deuxième fée s’occupe de la naissance pour que la mère soit libérée rapidement et que l’enfant vienne au monde en bonne santé.
La troisième apparaît quand vient l’heure de mourir : elle nous aide à passer la porte vers ce monde que l’on dit meilleur, à nous donner le courage et à nous apaiser.
Qu’arriverait-il si, par un rendez-vous insoupçonné, une quatrième fée venait faire trébucher cette dernière ?


Avis :
Je remercie Lilys Editions de m’avoir permis de découvrir cette petite pépite.
Les livres philosophique ce n’est pas trop mon genre mais quand un thème philosophique est aborder de la manière qu’il l’est dans ce roman j’approuve.
Brigitte Guilbeau arrive à nous faire réfléchir sur les décisions que nous aurions prise si nous avions été  la place de Natacha, ce qui est quelque chose de très difficile puisque personnellement je n’ai pas vécu encore, heureusement,  de décisions de ce genre.
On voit le long parcours de Natacha jusqu’à ce qu’elle prenne une décision définitive. Et puis viens les regrets aussi, des remises en questions et surtout  décider la vie d’une personne. Choisir d’abandonner son enfant car les médecins ne peuvent plus rien, avoir la force de lui dire au revoir.
Et personnellement aussi j’ai vu deux questions dissimulés sur le don d’organe, sur le fait de ne pas connaître le donneur ou le receveur mais aussi sur notre décision de vie ou de mort sur une personne (il se peut que je me trompe et c’est même sûr).

Ce livre est beau et nous fait beaucoup réfléchir principalement sur la décision de laisser partir quelqu’un, de décider à sa place et notamment sur le don d’organe.

Il est court mais c’est suffisant pour nous faire réfléchir, pas besoin d’un pavé pour être transporter et dire ce que l’on veut, ce livre en est la preuve.


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